Recrutement
Les seules compétences techniques ou diplômes ne suffisent plus. Les softs skills font la différence et tout l’art c’est de les dénicher, de les évaluer et de les objectiver pour nos clients. Pour réussir, il faut considérer que recruter c’est une stratégie moyen long terme où la différence se joue sur le comportement ou les aptitudes relationnelles. Les entreprises se livrent une chasse aux talents qu’il faut non seulement trouver mais également fidéliser dans un monde devenu instable, flexible et volatile. On embauche sur des connaissances métiers, on se sépare sur des écarts de comportements ou d’attitudes….
Les 5 soft skills actuellement les plus recherchées :
- L’adaptabilité & l’agilité : c’est l’art du sautillement pour réagir vite, c’est faire face et répondre aux imprévus tout en restant positifs et orienté action.
- La résilience ou la capacité à rebondir après un trou d’air ou face à un changement radical, à résoudre des problèmes complexes pour en tirer le meilleur parti. C’est entrer dans l’esprit de Nelson Mandela qui disait « je ne perds jamais : soit je gagne soit j’apprends » ….
- L’esprit d’équipe: retrouver du lien pour collaborer considérant que seul on va plus vite mais à plusieurs on ira plus loin. C’est remettre le lien humain et l’envie de jouer collectif au cœur des préoccupations et des projets d’entreprise.
- La créativité: c’est sortir du cadre, proposer, chercher ou avoir la capacité à réfléchir sans limites et à inventer les solutions de demain.
- L’intelligence émotionnelle : c’est reconnaître, évaluer et gérer ses propres émotions et celles d’autrui. Après une période de crise où les émotions négatives ont été décuplées, où l’incertitude fait désormais partie de nos vies, la maîtrise de son comportement, de ses pensées, de ses émotions ou de ses impulsions apparaît comme essentiel.
Quels sont les tendances de 2021 de manière générale ?
Selon une enquête Robert Half publiée le 3 mars 2021, menée auprès de auprès de 1 800 dirigeants dans 6 pays, en novembre 2020, 78 % des dirigeants français se disent « assez » ou « très » confiants quant aux perspectives de croissance de leur entreprise pour 2021. Une année de relance qui apparaît sur le marché de l’emploi comme une ère de reconstruction où l’emploi va se réinventer ; certains métiers vont disparaître, d’autre apparaître, le rapport au travail va changer et l’activité du recrutement existera toujours. La différence se fera par l’expertise du recruteur et lien de confiance qu’il tissera avec ses clients, véritables partenaires durables.