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Hier il suffisait, pour réussir …
de bâtir des plans à cinq ou sept ans, définir un budget, vendre ses produits et imposer ses choix stratégiques, qui s’apparentaient plus à des « orientations obligées », liées aux moyens de production de l’entreprise.
Nous sommes désormais entrés dans une ère où la flexibilité et la cohérence des hommes, des moyens et des stratégies prennent tout leur sens.
La réussite d’une entreprise sur son marché réside maintenant sur sa capacité à réagir extrêmement rapidement car aujourd’hui ce ne sont plus seulement « les gros qui mangent les petits mais les rapides qui absorbent les lents ! ».
L’entreprise doit donc savoir « changer voire décider de casser les codes du marché ». En effet, changer ne correspond plus à un choix, c’est une nécessité impérieuse aujourd’hui pour les organisations et pour les individus qui la composent. Renoncer à cet objectif prioritaire, c’est subir le changement, c’est-à-dire, essayer de combler les retards accumulés !
Réussir le changement c’est intégrer les 5 grands axiomes du changement :
1) L’environnement est le plus important générateur de changement, c’est son moteur essentiel !
2) Une personne physique ne change que quand elle ressent un dysfonctionnement :
– l’existence d’un écart entre le comportement d’un individu et les exigences de l’environnement à ce sujet.
– La prise de conscience de cet écart par l’individu.
– L’acceptation par l’individu des exigences de l’entreprise conduisant à la volonté de réduire cet écart.
3) Ce n’est pas le changement que les individus refusent, mais l’incertitude liée au changement :
– la résistance aux changements est rarement le produit d’un manque d’aptitude. C’est plus l’expression d’un doute sur l’efficacité du changement en question.
– est-ce vraiment nécessaire ? Est-ce que cela marchera mieux après ?
4) L’énergie suit le chemin de la moindre résistance :
L’expérience montre que les sociétés qui obtiennent de bons résultats sont celles dotées d’un pouvoir fort. En effet, si la personne doit choisir entre se battre contre elle-même ou se battre contre le pouvoir interne, la première alternative est la plus aisée.
5) Les personnes physiques ou morales sont seules et uniques responsables de leur changement :
– personne ne peut prendre la responsabilité de faire changer qui que ce soit.
– dans la mesure où c’est une démarche volontariste, elle part du désir de l’individu et de sa capacité à en assumer les responsabilités.
Pour les dirigeants, anticiper les changements devient un principe de gestion fondamental !